À partir de son expérience intime de la maladie, Blandine Prévost explique la différence entre «reconnaître un visage» et «reconnaître une personne». Elle confie : «Je connais cette personne, son caractère, et je sais ce qu’elle représente pour moi. Puis, je prends conscience qu’il manque une pièce du puzzle… Il manque le visage. La seule pièce manquante qui balaie toutes les autres, la seule que l’on voit.».
L’approche Carpe Diem mise sur cette capacité à conserver les liens, à miser sur les informations qui permettent de retrouver la personne, au-delà de la capacité à reconnaître son visage ou à l’identifier par son nom.
«La prochaine fois que vous regardez quelqu’un, pensez à ce puzzle», dit Blandine Prévost.