La relation d’aide :
“Accepter de l’aide, c’est (aussi) accepter l’avancée de la maladie », « de ne plus être libre, d’être sous surveillance ».
Blandine Prévost, touchée par une maladie apparentée Alzheimer, nous témoigne de son combat pour réussir à accepter progressivement d’avoir besoin d’aide et qu’une personne vienne l’accompagner à domicile.
Comment réussir à « aider » tout en préservant sa dignité? Son image?
Elle soulève aussi la nuance entre “aider” et “accompagner”. Dans le premier cas, l' »aide » peut être intrusif pour la personne, car elle est chez elle, et n’a pas besoin qu’on lui fasse passer des tests ou qu’on fasse les choses à sa place. Dans le deuxième cas, la personne accompagnée et la personne accompagnante cheminent ensemble dans une relation de confiance : “J’ai besoin qu’on cherche ensemble des solutions”.
Cette posture à domicile s’applique aussi pour les intervenants en EHPAD. «Vous avez entre vos mains notre fierté, prenez-en soin.» dit Blandine Prévost.